vendredi 27 septembre 2013

Exigeons la libération des militants de Greenpeace

Le Collectif Roosevelt apporte tout son soutien aux 30 militants de Greenpeace arrêtés la semaine dernière par les autorités russes alors qu'ils protestaient contre les forages en Arctique et demande leur libération immédiate.

Plus de 500.000 personnes ont rejoint l'appel lancé par Greenpeace International en quelques jours. Vous aussi, exigez la libération de ces militants en écrivant à l'Ambassade de Russie sur le site de Greenpeace France.


Rappel des faits

Le 18 septembre au matin, deux activistes de Greenpeace International ont été arrêtés alors qu'ils protestaient contre les projets de forages en Arctique sur une plateforme de Gazprom, la Prirazlomnaya, en mer de Pechora. Ils ont été détenus sur un bateau des autorités russes pendant une nuit, sans que les charges retenues ne soient clairement énoncées, et sans représentant légal.

Le lendemain, 19 septembre, la garde russe a, de manière totalement illégale, abordé le navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, alors qu'il se trouvait en dehors des eaux territoriales russes et a arrêté 30 membres d'équipage, sous la menace d'armes à feu. Accusés de piraterie, les 30 sont actuellement détenus par les autorités russes et encourent des peines pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison.

Urgence climatique

Alors que le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) rend aujourd'hui son cinquième rapport dans lequel il pousse un nouveau cri d'alarme face à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre résultant de l'activité humaine, il est plus qu'urgent de mettre un terme aux activités de forage en Arctique et sur le reste de la planète et d'engager une véritable transition écologique sous peine de voir la situation s'aggraver davantage dans les années à venir. (Lire aussi : Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. 24 personnalités appellent à Alternatiba)

Dans ce contexte, la réaction des autorités russes face à une action non-violente et citoyenne ne peut être acceptée. Surtout, elle révèle une volonté de réduire au silence toute tentative de protestation visant à mettre au cœur du débat un sujet aussi capital que le dérèglement climatique.
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dimanche 8 septembre 2013

Collectif Roosevelt Lorraine : Création du groupe local, rejoignez-nous !

Depuis l’alternance de 2012, vous avez pu le constater, aucune action concrète allant dans le sens des 15 propositions n’a été réalisée. Dans certains domaines une direction opposée a même été prise :
  • La loi sur les banques, sous la pression du lobby bancaire a été vidée de toute substance,
  • La réforme fiscale promise a été torpillée par l’ex-ministre du budget Jérôme Cahuzac,
  • Et ne parlons même pas de la lutte contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale,
  • Les politiques d’austérité ont pour conséquence un chômage de masse
  • L’ANI du 11 janvier 2013 retranscrit maintenant dans la loi ne donne pas les outils nécessaires à une lutte durable contre le chômage,
  • Et une énième réforme des retraites va à nouveau aggraver le chômage, la précarité et la pauvreté
Face à ces constats, il est plus que jamais nécessaire de créer « un puissant mouvement citoyen, une insurrection des consciences qui puisse engendrer des politiques à la hauteur des exigences » (Stéphane Hessel, Edgar Morin)
En Lorraine, plus de 800 citoyens se sont déjà engagés. Un groupe local Lorraine est maintenant en cours de constitution. Nos objectifs sont clairement d’être aussi une force de proposition au niveau local. C’est pour cette raison qu’il est souhaitable que nous soyons nombreux.
Vous pouvez compter sur notre détermination.

vendredi 6 septembre 2013

Ils n'ont aucune excuse ! MOBILISATION

Aucune excuse, ils n’ont aucune excuse.

55.000 chômeurs de plus (catégories A, B et C) en juillet malgré 53.000 radiations administratives et le gouvernement trouve que "la tendance à l'amélioration sur le front du chômage se confirme". Pourtant, juillet 2013 a été le 4e pire mois sur le front du chômage depuis 2009.
En matière de logement aussi, les chiffres sont très inquiétants : en un an, entre août 2012 et juillet 2013, à peine 301 626 nouveaux logements ont été mis en construction, c’est 13% de moins que par rapport à l’année précédente ! On est très loin des 500 000 nouveaux logements promis par François Hollande et des 466 000 mis en route en 2007. Déjà, 2013 s’annonce comme la pire année pour le secteur du bâtiment depuis très longtemps et les experts ou les associations comme la fondation Abbé Pierre sont unanimes pour dire que rien dans la loi en préparation ne devrait nous sortir de la pénurie de logements dont souffrent des millions de nos concitoyens.

Discrètement, pendant l’été, le gouvernement a également décidé que les 30 milliards d’euros récoltés suite notamment au relèvement du plafond du livret A seraient reversés aux banques alors que cette mesure était prévue pour financer la construction de nouveaux logements sociaux. Un cadeau de plus fait aux banques après le fiasco de la loi de séparation des activités bancaires.

Face à ces renoncements, le collectif Roosevelt a décidé de passer à la vitesse supérieure et de peser davantage dans le débat public en se concentrant sur la formation de ses militants et en s’alliant avec d’autres réseaux.

« IL FAUT LES MORDRE AU MOLLET »

Cette année plus encore que l’année dernière, nous aurons besoin de tout le monde pour combattre la morosité ambiante, le découragement et la résignation qui s’installent dans notre société. A nous de montrer que les citoyens n’ont pas renoncé à une nouvelle donne en matière économique, sociale, environnementale et démocratique. Pour le collectif, cela signifie être de plus en plus visible et imprévisible. Comme a l'habitude de dire Bruno GACCIO, "il faut les mordre au mollet."

Depuis un an, nous avons multiplié les rencontres à l’Elysée et à Matignon. A chaque fois, nous sommes très bien accueillis mais, concrètement, aucune de nos propositions n’a été mise en œuvre. Or vu la gravité de la crise (en un an, plus de 900.000 femmes et hommes sont tombés au chômage ou, pire, sous le seuil de pauvreté), il faut que le gouvernement, les Parlementaires et les partenaires sociaux comprennent qu’il est grand temps de regarder la vérité en face et que nous ne les lâcherons pas.